lundi 19 mars 2012

Sociétés et développement durable: Les sociétés face aux risques (2)

LES SOCIETES FACE AUX RISQUES

« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles »

Paul Valéry, poète, 1871 (Sète) – 1945 (Paris)


Quelles que soient leur localisation sur la Terre et quelles que soient leur niveau de vie, les sociétés peuvent, un jour ou l’autre, faire face aux instabilités de la planète.

·      Les risques auxquels les sociétés sont confrontées sont :

-       Les risques naturels : inondation, séisme, feu, tsunami, foudre, tempête, volcanisme, sécheresse, épidémies…
-       Les risques technologiques : ce sont des situations potentiellement dangereuses créées par les hommes (marée noire, pollution des terres, des rivières, explosion d’usine, accident nucléaire…).

Face aux risques naturels et technologiques, les sociétés dans le monde ont pris conscience, peu à peu, de leur vulnérabilité.
En effet, les catastrophes écologiques (naturelles et industrielles), pouvant tuer les Hommes, peuvent fragiliser les économies.

Les pays pauvres, par manque de moyens financiers et technologiques, ont des difficultés pour lutter contre les risques et réparer les dégâts causés par les catastrophes (manque de préparation, d’équipements…).

Les pays riches tendent vers une organisation efficace de la prévention (bâtiments parasismiques, entraînements pour l’évacuation des personnes, digues…) et des secours.

Deux points de vue:





La Prévention des risques sismiques en entreprise:








La Prévention des risques sismiques à l'école:







La gestion des secours y est souvent le fait de l’Etat et des collectivités locales (plans de secours, abris, provisions…), des assurances (indemnisation) et de la solidarité entre citoyens (ex : l’ouragan Katrina dévastant le sud des USA, 2005).



C’est pour ces raisons que :

-       une solidarité / entraide humanitaire internationale parfois s’organise,
-       des organisations internationales (ONU), des Etats, des écologistes, des savants, des associations et des ONG s’inquiètent du nombre croissant de menaces. Les uns et les autres s’efforcent de sensibiliser l’opinion mondiale à ces problèmes.
-       De nouvelles politiques essaient de concilier la croissance économique, la protection de l’environnement et la réduction des inégalités entre Pays En Développement (PED) et pays industrialisés.

mercredi 7 mars 2012

Sociétés et développement durable: Les sociétés face aux risques

http://media.eduscol.education.fr/file/voiepro/00/6/VoiePro_Ressources_HGEC_2_Geo_Risques_141006.pdf

http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/PAC00032814/carte-des-usines-dangereuses-en-idf.fr.html


Le couloir de la chimie au sud de Lyon


Introduction

Le « couloir de la chimie » est le nom donné à une zone au sud du Grand Lyon. Située sur cinq communes (Lyon, Pierre-Bénite, Saint-Fons, La Mulatière, Feyzin), ce couloir comporte une grande concentration d'industries chimiques avec certaines classées Seveso 2 (1).

Sur une vingtaine de kilomètres, le long l'autoroute A7, se succèdent des établissements de l’industrie chimique et pétrochimique de pointe : Arkema, Ciba, Rhodia, la raffinerie Total de Feyzin, Air Liquide, etc. Certains établissements sont même localisés au cœur de la ville de Lyon. Leurs activités polluantes peuvent menacer les habitations environnantes : des accidents comme celui de la raffinerie de Feyzin (1966) ou l’incendie du port Edouard-Herriot (1987) ont montré la nécessité des dispositifs de prévention.

(1)  La directive dite Seveso ou directive 96/82/CE est une directive européenne qui impose aux États membres de l'Union européenne d'identifier les sites industriels présentant des risques d'accidents majeurs. Cette directive est nommée ainsi d'après la catastrophe de Seveso qui eut lieu en Italie (1976) et qui a incité les États européens à se doter d'une politique commune en matière de prévention des risques industriels majeurs.


Sans altérer le dynamisme des sites industriels, comment prévenir les risques industriel et technologique éventuels ?







Questions:

1 - Décrivez la photographie.

Au premier plan:

- à droite: un champ agricole et sans doute des fermes.
- au centre: un centre de triage ferrovière avec des trains chargés de marchandises.
- à gauche: les premiers réservoirs au bord du canal du Rhône.

2 - Quels sont les activités industrielles et les moyens de communication du site.

- Les activités industrielles du site sont liées à la pétrochimie.
- Les moyens de communication sont: le réseau routier (autoroute), le réseau ferrovière, la navigation par le Rhône.


"A Lyon, le couloir de la chimie en question.


Le premier adjoint veut «éloigner les bombes de la ville».

Par BERTRAND Olivier
A Lyon, les élus ne se bousculent pas pour participer au débat sur les risques industriels en milieu urbain. Pourtant, l'agglomération est largement concernée avec 22 sites classés Seveso, autant de «bombes qui peuvent demain exploser», selon Jean-Louis Touraine, premier adjoint (PS) à Lyon. Jusqu'aux dernières municipales, Jean-Louis Touraine était maire socialiste du VIIIe arrondissement, où se trouvent plusieurs sites classés Seveso. En 1999, une usine de solvant y a encore obtenu une autorisation d'extension pour son unité de production. «Il faut que nous tournions la page, que petit à petit nous éloignions de la ville ces bombes», estime le premier adjoint. A cette exception près, les politiques lyonnais se montrent très timorés.

Malaise. Les nouveaux élus tentent de rattraper leur retard en matière d'information, et leurs services planchent pour leur proposer rapidement une vue précise des risques. D'autres, plus anciens, craignent la dramatisation, ou jugent même la polémique «indécente», trois jours après le drame. La plupart semblent mal à l'aise: difficile de s'indigner brutalement d'une situation admise par tous depuis longtemps.

A Lyon, depuis des décennies, on stocke aux portes de la ville pétrole, gaz, propylène, éthylène, chlorure de vinyle, phénol, etc. Et les usines se suivent dans la «vallée de la pétrochimie», à la sortie sud de Lyon. Sur une quinzaine de kilomètres, entre le Rhône et l'autoroute A7, réservoirs et usines de dix sites classés Seveso s'enchaînent en bordure de zones urbanisées. Les matières premières arrivent par bateau, camion, train et pipeline. Des flux qui renforcent et disséminent les risques. Il y a plus d'un siècle, l'industrie chimique balbutiante s'est installée dans ce couloir, pour le Rhône et la route. «Ils sont là depuis longtemps, reconnaît Etienne Tête, conseiller régional et municipal (Verts), mais c'est un double mouvement. Les villes ne se sont pas développées toutes seules autour. Les usines n'ont pas arrêté de s'étendre, de demander des autorisations d'extension qui ne sont jamais refusées. La priorité est de donner aux associations les moyens de jouer leur rôle de contre-pouvoir au lieu de les contourner lorsqu'elles mettent les pouvoirs publics en garde.»

Précédents. Après deux sérieux avertissements (1), des fortunes ont été investies en bacs et cuves de dérivation, canons à eau, déversoirs de mousse, détecteurs ... pour limiter les trois principaux risques: incendie, explosion et nuage toxique. Mais à la communauté urbaine de Lyon, depuis quelques jours, les collaborateurs du maire socialiste Gérard Collomb estiment qu'il faut «revisiter les sites» pour envisager non seulement les possibilités d'accident mais aussi «les accidents-suicides».

(1) En 1966, une explosion à la raffinerie de Feyzin tuait 18 personnes. En 1987, un gigantesque incendie embrasait le port Edouard-Herriot, qui concentre contre le boulevard périphérique les entrepôts de trois grands groupes pétroliers, et plusieurs milliers de mètres cubes de butane et de propane."

Source: http://www.liberation.fr/evenement/0101387469-a-lyon-le-couloir-de-la-chimie-en-question (25 septembre 2001)


Questions: En vous appuyant sur la photographie précédente et l'article du journal Libération: 

1 - Quels sont les risques industriels potentiels (enjeux humains, économiques et environnementaux) inhérents au couloir de la chimie?


- Les risques industriels potentiels inhérents au couloir de la chimie sont: la pollution de l'air, de la terre, de l'eau, des incendies, des explosions dus à la présence de: "pétrole, gaz, propylène, éthylène, chlorure de vinyle, phénol, etc."
- Des vies peuvent être mises en jeu.
- La destruction d'une usine, d'une raffinerie mène à l'arrêt du travail: l'économie est bloquée: chômage.

2 - Les espaces urbains entourent les industries: quels avantages et inconvénients offre cette organisation?


http://www.maisondufleuverhone.org/fichierspdf/fichescollegepdf/8.stfons_feyzin.pdf

http://geoconfluences.ens-lyon.fr/doc/transv/DevDur/DevdurDoc2.htm

http://www.donnees.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/

http://www.rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr/

http://www.oceanattitude.org/index.php?post/2010/06/30/Galerie-de-photo-et-pr%C3%A9sentation-du-couloir-de-la-chimie-%C3%A0-lyon

http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_la_Raffinerie_de_Feyzin

http://www.dailymotion.com/video/xi0atg_faut-il-avoir-peur-du-couloir-de-la-chimie_news